Articles de Cantley 1889 dans L'Écho de Cantley

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Les bénévoles de Cantley 1889 ont écrit plus de 150 articles mensuels sur l’histoire locale qui ont été publiés dans L'Écho de Cantley, une organisation sans but lucratif bilingue qui produit le seul journal communautaire de Cantley.

L’article qui suit est reproduit ici avec l’autorisation de L’Écho de Cantley, Février 2024, Volume 35 no 7.


Les colons pionniers de Cantley

Extraits des écrits d’Eirene McClelland, traduction gracieusité des bénévoles de L’Écho de Cantley

Eirene Taylor (1909 -1989), son mari Trevellyn McClelland, et leurs trois enfants vivaient sur la ferme familiale d’origine des McClelland à Cantley. Eirene a été reconnue* au niveau régional pour son apport inestimable à la communauté en tant qu’épouse agricole, organiste d’église, recherchiste, écrivaine, bénévole communautaire et défenseure d’un système scolaire régional amélioré. Elle a écrit le livret d’histoire inestimable sur St Andrew’s United Church et a fourni des informations pour le recueil A History of Cantley publié en 1989 par le comité du centenaire de Cantley.

Cabane d’un colon, Cantley. 1925, Clifford M. Johnston, BAC.

Voici des extraits de l’article d’Eirene McClelland de 1971 intitulé Cantley dans le journal Le Régional :

« Les années 1840 ont vu un afflux de migration en provenance d’Irlande. Certaines des familles étaient des Barrett, Birt, Blanchfield, Boone, Burke, Cashman, Dean, Easy, Foley, Fraser, Gardiner, Holmes, Hogan, Kherney, Langford, Lynott, Maloney, McDermott, McClelland, McNeil, McAlinden, Milks, O’Keefe, Shea, Shields, Smith, Storey, Sullivan, Thompson et d’autres.

D’Écosse sont venus les Blackburn, Clark, Elder, Gow et William Strachan qui a traversé la rivière Gatineau sur un billot à partir des Cascades pour trouver un endroit où s’installer dans les collines, près de chez M. Casquette. Dans cette région, sont également venus des loyalistes du Royaume-Uni qui avaient vécu près de Cumberland : des Cassidy et des O’Boyle. M. O’Boyle était un maçon en pierres qui a ensuite travaillé sur les bâtiments du Parlement.

Certaines des premières familles françaises étaient des Larose, Laurin, Brunet, Losier, Marengère, Thibert et Prud’homme. Le seul Norvégien que nous connaissions se nommait John Oliver Romberg, un charpentier...

... Mme Daniel Holmes décrit... le long voyage en mer en voilier, la maladie à bord, le voyage en haut du Saint- Laurent vers Montréal, puis un autre bateau jusqu’à Ottawa, un trajet comprenant de nombreux portages. Ils sont arrivés à Ottawa le soir et ont passé la nuit dans de grands hangars (peut-être construits à cette fin) situés là où se trouve l’ancienne gare Union. Ils ont terminé le voyage le lendemain à pied, après avoir pris le traversier à Little Ironsides (le quai était près de l’actuel pont Desjardins) pour se rendre à Gatineau et réclamer leur propre lot de terre de la Couronne.

Eirene McClelland circa 1985. McClelland collection.

Vu l’abattage des arbres, les scieries étaient nécessaires. Nous savons que William Farmer avait construit un moulin sur la rivière Gatineau, exploité par Andrew Main en 1846. Les archives montrent qu’en 1859, il se trouvait aussi une scierie sur le lot lb, rang 11, d’une valeur de 1 200 $, qui employait deux hommes et coupait 80,000 pieds-planches d’un pouce par année. Il y avait aussi le moulin Blackburn sur le ruisseau du même nom, un moulin à scie hydraulique. Nous savons qu’il y avait plusieurs moulins aux différentes chutes d’eau sur le ruisseau.

L’usine de McNeil sur la rue du Traversier, qu’on pourrait croire être l’emplacement de l’usine de Blackburn, était une scierie combinée à une meunerie. Pendant plusieurs années, il y a eu du flottage de billes de bois sur le ruisseau Blackburn.

À partir de 1885, on a beaucoup extrait le mica et le phosphate. Il y avait beaucoup de petites mines qui produisaient du mica de bonne qualité résistant bien à la chaleur. La mine Dacey était l’une des plus grandes et plus tard, la mine Blackburn qui, entre le quart de jour et le quart de nuit, employait plus de vingt hommes. Le blanc de plomb a aussi été extrait dans le secteur.

Les magasins étaient peu nombreux et éloignés. Mme Laurin exploitait un magasin près du traversier à Little Ironsides. Pendant de nombreuses années, Cantley a bénéficié des services de Robert Brown, deuxième fils de James Brown, qui avait une forge, un magasin de calèches, un magasin général et un bureau de poste. Un peu plus loin se trouvait un magasin chez John Smith, puis un autre chez James Cooper et à Wilson’s Corner. Peter McGlashan avait un magasin général et un bureau de poste. Seul celui de McGlashan demeure, auquel se sont jointes d’autres entreprises prospères au service du public.

* Pour en savoir plus sur la vie et les réalisations d’Eirene McClelland, veuillez visiter l’exposition en ligne du Centre patrimonial de la Maison Fairbairn et allez à la page des femmes remarquables de la Vallée-de-la-Gatineau : fairbairn.ca/en/expo/fr-nw-gatineau

 

La maison Smith construite vers 1842. A brièvement servi de presbytère à l’église St. Andrew’s United Church. Une extension au nord est devenue un magasin, de la fin des années 1800 au début des années 1900. Collection McClelland.

La maison Smith avant la démolition de l’église St. Andrew’s (à droite). La brique couvre le bâtiment en rondins d’origine (illustré sur la photo au-dessus vers 1842) Photo Hubert McClelland.

 

Herb Smith en buggy, la montée de la Source au chemin Sainte-Élisabeth (à droite), début des années 1900. Collection McClelland.

L’ancienne route de Cantley, aujourd'hui la montée de la Source au chemin Sainte-Élisabeth direction nord, vers 1927. Collection McClelland.
Brown House, la montée de la Source au nord du chemin Blackburn, où se trouvaient un magasin et un bureau de poste.

La ferme d’Eirene et de Trevellyn McCelland, vers 1939. Collection McClelland.

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